Les caissons A sont au nombre de 12, dont un en mur de refend séparant la partie jour (salon-salle à manger et cuisine) et la partie nuit (chambres, salle d’eau et wc).
Ils seront utilisés pour les façades Nord (9), Est (2) et pour une partie du mur de refend (1), l’autre partie de ce mur sera réalisé en pierre, comme mur d’inertie afin d’emmagasiner la chaleur produite par le poêle à bois et son système de récupération de chaleur, l’intégrant comme face arrière.
La première étape consiste à acheminer les sections de bois jusqu’à l’aire couverte où seront fabriqués les caissons.
Puis, le bois est positionné sur le banc de la scierie pour être raboté à la cote souhaitée, soit dans notre cas : 0.25 m.

Pour cela, au moment du sciage il faut prévoir de garder la marge pour le rabotage.
Celle-ci doit tenir compte de la précision du sciage qui peut en fonction des lames, présenter quelques défauts. Cependant 1 cm ou 1.5 cm permet les corrections.

Les pièces rabotées, sont sciées aux dimensions d’assemblage.

Là, c’est moi. Je serai rarement sur les pages, car en général, je prend les photos.
Les caissons A sont les plus simples, mais ils représentent environ 1 tiers du travail.

Leurs dimensions sont celles de base : largeur 2.40 m, hauteur 2.75 m et profondeur 0.25 m.
Ils se composent de :
– 2 extrémités de 2.40 m qui seront en contact avec les lisses basses et hautes,

– 6 montants de 2.65 m,

– 10 entretoises dont 8 de 0.43 m et 2 dont les dimensions peuvent varier en fonction des épaisseurs réelles des montants.

Concernant le caisson qui doit être placé comme mur de refend au droit du plan de travail de la partie cuisine, je vais profiter des espaces entre montants et entretoises pour faire des volumes de rangement.
Pour cela, j’ai supprimé un montant, et rajouté un niveau d’entretoises.

Une fois les pièces sciées, elles sont posées au sol pour être assemblées.

les extrémités sont clouées aux montants avec 3 pointes. 2 de 140 et une de 110.
Le DTU prévoit pour un assemblage par pointes (torsadées, crantées ou annelées), 2 points pénétrant la pièce d’au moins une fois l’épaisseur de la dernière pièce assemblée.
Dans notre cas, les pièces faisant 45 mm, nous pourrions utiliser des pointes de 90.
Nous commençons l’assemblage des extrémités basse et haute aux montants extérieurs.
Après avoir assemblé la périphérie et avant la fixation des entretoises, un premier contrôle avec une équerre de bonnes dimensions, permet la correction des perpendiculaires.

Puis nous fixons les entretoises aux montants en prenant soin d’avancer des extérieurs au centre.
Des piges permettent d’obtenir le positionnement des entretoises.

L’équerre permet de placer l’entretoise correctement.

Pour finir, nous clouons les extrémités aux montants.
L’assemblage terminé, un nouveau contôle permet de vérifier que l’ensemble est resté bien d’équerre.

260 kg représentent le poids moyen d’un caisson.
Pour les manutentionner, il faut soit être très fort soit être malin. J’ai donc fait le choix d’être malin, car lorsque je me retrouve seul…..
Le stockage doit être fait de niveau, car il faut éviter les déformations.

Deux madriers positionnés à l’horizontale au moyen de cales sont mis en place.

Les caissons sont empilés les uns sur les autres, séparés par des rabelettes.

Avec Yohan, dans la journée de mercredi et 08 heures de travail chacun, nous avons réalisé 4 caissons. Avec celui d’hier, cela représente pratiquement la moitié de ce type.

La journée de jeudi nous a permis d’en fabriquer 05 sur 8 heures.

Vendredi je me suis retrouvé seul, fait 6 heures et réalisé 2 caissons, dont celui de la cuisine.
Le soir, les 12 caissons de type A sont terminés et empilés.

La semaine prochaine, lundi, nous reprendrons par les caissons G, G’ et H.